La programmation dES week-endS

Samedi 17 mai 2025

Samedi 24 mai 2025

Dimanche 25 mai 2025

et aussi

Samedi 17 et dimanche 18 mai, Gabriel Majou et son violon sillonneront les allées du musée aux côtés du public et des danseur·euses.

« Maintenant il faut boire, maintenant il faut frapper la terre d’un pied léger » – Horace     

« Le mouvement permanent et continu est la caractéristique de chacune de mes pièces. Sauter, courir, frapper le sol, garder la vibration centrale comme source d’énergie inépuisable.
Mon parcours est celui des pas, de la course, du voyage, du collectif et de l’épuisement ; mon travail, une nécessité d’exprimer un sentiment d’urgence, irrépressible et inexplicable.
Ma danse est géo-graphique, elle est nourrie de souvenirs ancrés dans mon corps, entre la hauteur des montagnes marocaines qui m’ont vu naître jusqu’à l’horizon maritime havrais.

Le mouvement dansé demeure le fil conducteur de cette invitation où mon univers artistique dialogue avec celui d’artistes venus d’Europe, d’Asie ou d’Afrique. Cheminant à travers les cultures orientales, imprégnées par le panarabisme, ou explorant le corps féminin et ses transformations, nous plaçons ensemble le corps politique et poétique au cœur de nos échanges, portés notamment par les mélopées de la diva égyptienne Oum Kalthoum.
Spectacles, performances, en version intérieure ou extérieure, et rencontres inédites constitueront autant d’occasions de réinventer l’expérience muséale et de célébrer la danse. Ces deux week-ends seront placés sous le signe de la diversité des esthétiques et des artistes invité·es, mais aussi de l’esprit de découverte et du partage.»

Fouad Boussouf

De la danse, Fouad Boussouf dit qu’elle est élan, mouvement. Une définition qui caractérise aussi son propre parcours, fait d’une curiosité toujours en alerte et d’un constant désir d’évasion. Son parcours s’écrit dans l’urgence d’un élan créatif sans cesse renouvelé. Hybride, sans souci d’étiquette, inscrite dans le présent, sa danse met le vocabulaire hip hop au service de ses différents projets. Au fil des années, il affirme une écriture basée sur la spontanéité du geste et sur un mouvement continu, qui ne jamais ne commence et jamais ne s’arrête. Ces pièces Näss (Les Gens, 2018) et Oüm (2020) imposent le chorégraphe sur la scène internationale.
Si son outil de travail privilégié reste le corps, il se nourrit aussi d’autres expressions artistiques, notamment la vidéo et les arts plastiques – qu’ils soient contemporains ou liés à l’histoire du monde méditerranéen.
Artiste associé à la Maison de la danse de Lyon, à Équinoxe - Scène nationale de Châteauroux et à la Maison de la musique de Nanterre entre 2020 et 2022 , il est choisi à l’unanimité pour diriger depuis le 1er janvier 2022 le Phare - Centre chorégraphique national du Havre Normandie.